Des cafards dans nos maisons de campagne ...

Devant le nombre important de demande concernant la "destruction de cafards" qui n’en sont pas, je publie ce billet afin de vous aider dans la reconnaissance de cet insecte commun, qui occasionnellement s'introduit dans nos habitations. Je veux parler d'ECTOBIUS.  

ECTOBIUS LAPPONICUS

IDENTIFICATION :  Ordre des DICTYOPTERES. Famille des BLATTELLIDES. Sous familles des ECTOBIINAE.

DESCRIPTION :  Le mâle est souvent très pâle. La femelle est plus courte, plus large et plus brune, les élytres n’atteignant pas l’extrémité de l’abdomen. Les mâles volent, ou peuvent voler suivant les espèces.

Le mâle mesure 9 à 11 mm, la femelle 8 à 9.5 mm. Les antennes sont longues et filiformes.

La tête est orthognathe, c’est-à-dire qu’elle est perpendiculaire à l’axe du corps, les pièces buccales étant dirigées vers la face ventrale.

Le pronotum (partie située juste derrière la tête) est arrondi, en forme de disque aplati.

L’abdomen est aplati et ovalaire.

Les pattes sont longues, grêles et épineuses.

Insectes doté de 2 paires d’ailes sous les élytres. Ces dernières sont jaunâtres avec le plus souvent des petites taches brunes.

HABITUDES :  Ectobius passe son temps à l’extérieur. Il vit sur la végétation, dont il se nourri (notamment de matières végétales en décomposition). Totalement inoffensif pour les humains. 

Par forte chaleur, il peut enter à l’intérieur des habitations, sans risque de s’y développer, car il n’est plus dans son habitat naturel.

CYCLES DE VIE : Les poches à œufs, appelées oothèques, sont produites et transportées par la femelle pendant un jour ou deux, entre juin et septembre. 

Les oothèques hibernent dans le sol et les nymphes éclosent au printemps. Elles hibernent pendant leurs derniers stades de développement pour devenir adultes en juillet. Les adultes meurent de septembre à octobre.

HABITAT : Ectobius vit dans la végétation entourant les maisons et se montre facilement par les chaudes journées d'été sur les façades au soleil. Il peut ainsi arriver qu'il pénètre dans les habitations. C'est en été, périodes les plus chaudes de l'année, que l'on observe ce phénomène. Ils ne résistent pas longtemps à cet environnement trop sec et sont incapables de s'y reproduire.

RÉPARTITION : Insecte commun, on le retrouve sur toute la planète.

ALIMENTATION : Leur nourriture est essentiellement constituée de matière végétale morte. Selon les espèces, certaines sont omnivore, comme la plus part de ses congénères.

En conclusion, pour ceux qui craignent une invasion à l'intérieur de la maison, pas de panique. Ce sont des blattes oui, mais qui vivent naturellement dans nos jardins. Il se peut simplement comme tous insectes dit "agricoles", qu'ils se retrouvent à l'intérieur de nos habitations, sans conséquences pour notre santé. Le plus dangereux serait de badigeonner l'intérieur de notre habitation d'un quelconque pesticide. Toutefois, si vous avez la phobie des petites bestioles, faites appel à un professionnel.

Des fourmis ? Où ça ?

Vos avez déjà croisé sans doute une grosse fourmis noire et rouge. Il s'agit de la fourmis rousse des bois (Formica rufa). Comme la plupart des hyménoptères, il n'y a qu'une reine dans chaque "nid" (essaim). Cette fourmis a cette particularité: il y à plusieurs reines dans une même fourmilière. Ce qui n’est pas commun. Autant vous dire que la colonie possède plusieurs milliers d'individus. Elle a compris que l'union faisait la force. 

Près de chez moi, ces besogneuses ont squattées un chêne vermoulu en partie. Tout l'intérieur est occupé par ces dames. Elles ramènent quantité incroyable de brindilles, et autres débris végétaux de toutes sortes afin de prendre soin de la fourmilière.  

Autre particularité, c'est qu'elles ne sont pas commode. Quand on les taquines, elles passent l'abdomen entre les pattes de derrières, et envoie du venin. Sympa ! 

Une chose est sûr, à les voir bosser comme ça sans relâche, ce ne sont pas des cigales. 

Fourmis en mode "je bosse"

Fourmilière dans le chêne.

Le chêne en question

Les rats: Animaux discrets ?

Bonjour à tous,

On le sait bien, pour croiser sur nos chemins des rats, il faut se lever tôt. En effet, alors que nous sommes toujours éparpillés dans nos rêves, ces derniers travaillent. Bon j'avoue, quand nous travaillons, ils dorment. Moralité : 1 partout.
Il n’empêche, avec un peu d'attention, on peut les rencontrer, tout du moins, les traces qu'il vont laisser derrière eux (c'est le moins que l'on puisse dire). Jugez plutôt.

Sur ces photos, les petites traces noires : des crottes de rats. Brrrrr ! Ils attaquent les bâches, font des trous dans les cloisons pour pénétrer à l'intérieur des locaux.

Mon premier billet

Bonjour à vous tous qui lirez ce premier billet.

J'ai décidé de me lancer dans la création de mon blog, afin de vous faire part cher(s) ami(s) lecteur(s), de mes "péripéties" quant au métier que je pratique.

Celui-ci n’est pas banal : je chasse les rats, les souris, les cafards, … Mais il est très intéressant. Il me permet de me retrouver dans toutes sortes de situations, des plus compliquées au plus marrantes, en passant par les plus surprenantes.

Je vais l’enrichir au fur et à mesure de mes interventions techniques, accompagnées de photos. N’hésitez pas à y aller de vos commentaires, il en sera plus attractif. 

Bonne chasse,